Je faisais donner lecture de cette note seulement pour savoir à quel moment le général Desvaux a été instruit de l’incinération, et comment il en a été instruit ; car il résulte de cette note que, dans la journée du 28, il cherchait encore à s’en rendre compte.
M. LE GÉNÉRAL PÉ DE ARROS. — Il a été instruit de cela par moi, évidemment.
M. LE PRÉSIDENT. — L’ordre de faire porter les drapeaux, vous l’avez reçu vers midi ?
M. LE GÉNÉRAL PÉ DE ARROS. — Oui.
M. LE PRÉSIDENT. — Et c’est vers cinq heures que vous avez envoyé à l’arsenal les drapeaux qui étaient réunis ?
M. LE GÉNÉRAL PÉ DE ARROS.— Oui, monsieur le Président.
M. LE PRÉSIDENT. — Et c’est peu après que vous recevez la dépêche du général Desvaux, qui indiquait que les drapeaux seraient portés à l’arsenal pour être brûlés ?
M. LE GÉNÉRAL PÉ DE ARROS. — Oui.
M. LE PRÉSIDENT. — Y a-t-il d’autres questions à adresser au témoin ?
M. LE COMMISSAIRE DU GOUVERNEMENT. — A quelle heure, le 28, ont été brûlés les drapeaux de la Garde ?
M. LE GÉNÉRAL PÉ DE ARROS. — Au moment de l’ouverture de l’arsenal ; il commençait à faire jour.
M. LE PRÉSIDENT. — Il n’y a plus de questions ?…