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Page:D'Hérisson - La Légende de Metz, 1888.djvu/305

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Ce dut être pour la maréchale une nouvelle déception.


Le corps de bâtiment qu’occupait le prisonnier était relié à la plate-forme, sur laquelle il était autorisé à se promener, par un pont suspendu, jeté sur une sorte de chemin creux et profond. La plate-forme couronnait un rocher dont le pied était battu par les vagues. Il fallait donc, pour s’évader de ce côté, effectuer une descente de 23 mètres, c’est-à-dire un mètre de plus que l’obélisque de la place de la Concorde.

Le maréchal avait remarqué qu’à un certain endroit où le rocher faisait saillie, en dehors du parapet, il existait une de ces anciennes gargouilles en pierre, hors de service, obstruée par la terre et les cailloux que l’eau y avait peu à peu amoncelés. La tête de la gargouille faisait saillie d’un bon mètre.

Ce fut l’endroit choisi.

Le maréchal cultivait un coin de terre adossé à la paroi intérieure du parapet. Dans ce triste jardinet, où il ne pouvait obtenir de fleurs, quelques maigres salades végétaient cependant. En fouillant profondément le sol, le maréchal dégagea la partie interne de la gargouille par laquelle devait passer la corde qui, fortement attachée à l’intérieur, lui permettrait, une fois le parapet franchi, de se trouver suspendu dans l’espace, et de se laisser glisser jusqu’à terre.

La gargouille avait été débouchée à l’aide d’une tringle