de Casa de Mata craignent d’être enveloppés et abandonnent en toute hâte leurs positions. L’armée américaine avait perdu, dans cette bataille (7 septembre 1847), un quart de son effectif.
Il faut néanmoins, dès le lendemain, se mettre à l’œuvre pour raser les ouvrages évacués par l’ennemi et élever des batteries en face de Chapultepec ; il faut y placer les canons de siège, amenés de la Vera-Cruz ou pris à Contreras, dont le feu doit entamer les épaisses murailles du château. Malgré le tir meurtrier des assiégés, tous les travaux préparatoires sont accomplis rapidement, et Chapultepec est bombardé pendant deux jours. Enfin, le 13 septembre, les troupes américaines escaladent les pentes abruptes et franchissent les obstacles de tout genre qui entourent l’ancienne résidence des vice-rois de la Nouvelle-Espagne. La garnison, qui compte parmi ses meilleurs combattants les jeunes élèves de l’École militaire, se défend avec grand courage mais, épuisée et décimée, elle ne peut résister à l’effort concentré des Américains, qui se rendent maîtres de tout le château.
La guerre était virtuellement terminée : une feinte habile, qui attira l’attention des Mexicains sur une porte de la capitale, tandis que l’armée achevait sa
