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Page:Décrets des sens sanctionnés par la volupté, 1793.djvu/126

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jours les plus brûlans de l’été, dans cette circonstance où la canicule nous embrâse de tous ses feux. Stanislas et Sophie nuds, oh ! parfaitement nuds, dissertaient sur les plaisirs qu’ils venaient de goûter. Il pressait dans ses mains libertines les tettons de sa novice, qui par représailles tenait ses couilles entre ses doigts délicats, échauffés l’un et l’autre par ce charmant badinage. Clermont-Tonnerre sentait redresser son engin dépuceleur : animé par cette érection, regarde, disait-il à sa déesse, regarde mon arbre de vie ; en quel état il se trouve ; que nous devons avoir d’obligation à nos premiers aïeux, de nous avoir procuré la jouissance de pareils instrumens. A quoi répondit Sophie : serait-il possible, mon cher comte, que nous fussions damnés pour avoir suivi leur exemple. Non, je ne puis le croire ; dussent tous les feux de l’enfer engloutir et dévorer ton amante ; fouts-moi, de grace ; je suis consumée par le desir ; et si le sexe féminin fit don d’une pomme à l’humanité, souffre que je me saisisse des deux que je vois. Qu’arrive-t-il de cette exorde, que Clermont-Tonnerre abandonna ses couilles à la

lubricité