Aller au contenu

Page:Décrets des sens sanctionnés par la volupté, 1793.djvu/129

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 115 )

L’Almanach des Muses, les Étrennes du Parnasse et l’éternel Mercure de France, respectent à chaque feuillet le nom de F...... de N.... C...... ; le barreau retentit autrefois de son éloquence mâle et persuasive. Maintenant la tribune aux harangues de l’assemblée cite son énergie, son patriotisme et sa fermeté ; c’est le dieu du génie et l’apôtre des grâces. Mais qu’en disent les femmes, que c’est un fouteur de bon aloi, qui fait naître la volupté par dégrés, et mainte femelle au gentil corsage, qui lui livra ses appas à discrétion, en eut pour ses neuf mois. Car quoique certain auteur ait dit :

Messieurs les gens d’esprit, d’ailleurs très-estimables,
Ont fort peu de talent pour former leurs semblables.


F...... de N.... C...... est un fouteur préconisé à qui, sans scandale, je puis renvoyer les femmes ardentes et passionnées, qui craignent la stérilité ; très-certainement, je puis m’en porter caution, quelques coups de vit de ce formidable athelète féconderont beaucoup mieux les entrailles de femme de complexion amoureuse, que toutes les quinzaines qu’elle pourrait faire à Sainte Ge-

H 2