Aller au contenu

Page:Décrets des sens sanctionnés par la volupté, 1793.djvu/25

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 19 )


Quand je lorgne en tapinois,
La blonde, ainsi que la brune,
Je pense à bonne fortune,
Dans mon réduit en grivois,
Puis en main prenant ma pine,
Je me crois entre ses draps,
Et me branlant à tour de bras,
Ainsi je fout la lutine, (bis.)
Point de soucis, de tracas,
Dans mon paisible ménage,
Du sexe bravant l’outrage,
Je me ris de son fracas,
Je jouis à ma manière,
Mon poignet est général,
Avec lui j’évite le mal
Et foutrait toute la terre. (bis.)
Déchargeant, je suis vainqueur
De mainte et mainte fripponne,
Oui, malgré qu’on en raisonne,
Non, rien de tel qu’un branleur,
Dans l’excès de son délire,
Il ose braver les Dieux,
Si foutre est le plaisir des Cieux,
Se branler en est l’empire. (bis.)
Lorsqu’Adam saisit le con,
De notre mère première,
Combien de malheurs sur terre,
Il fut l’auteur, ce dit-on ;
Si semblable à Diogène
Il se fut branlé le vit,
C’en était fait, tout était dit,
Plus de chagrin, ni de peine.