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Page:Décrets des sens sanctionnés par la volupté, 1793.djvu/27

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pacifique, je tiens pour assuré que les uns valent bien les autres.

A voir le tableau qui forme le sujet de cette anecdote, je m’expose sans doute à un démenti sur l’assertion de ce que je viens d’annoncer, chacun va courir à l’examen de l’estampe, au moins ceux qui ne l’auront fait qu’appercevoir, et l’on va dire, le voilà donc ce moine valeureux, dont le vit mâle et rubicond est l’effroi de tous les cons qui se présentent à ses regards, il a les yeux fixés sur un qui entr’ouvert et dans la plus belle exposition, l’invite à cueillir mille plaisirs ; la douce pâmoison de la créature divine en proie à sa lubricité est ensevelie dans une langueur lubrique, annonçant le desir de foutre, et cependant sa couille pend, son vit a la tête baissée ; la fouterie paraît plutôt l’effrayer que l’animer au déduit amoureux, et c’est pourtant un moine.

Eh ! taisez-vous goguenards, plaisans, pour un moment je vous souhaite à la place du révérend, et d’honneur je puis assurer que quand vous auriez un vit semblable à celui d’Hercule, ou à celui de défunt le maréchal de Saxe, quand vous banderiez comme l’un ou l’autre de ces deux héros en fou-

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