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Page:Décrets des sens sanctionnés par la volupté, 1793.djvu/30

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plus est, je paye encore mieux. Je t’apporte, miraculeuse beauté ! le fruit de mes épargnes, et un vit digne du généralat, pourras-tu le refuser ? Quelle est la putain qui, en entendant une pareille harangue, ne se couche ausitôt et n’empoigne à l’instant même et vit et argent ; c’est aussi ce que fit la prostituée. Content de cette précieuse besogne, il rengaina son allumette, et promit de revenir le lendemain ; mais en se promettant bien de se venger du père Théodore. Le lendemain, s’étant muni d’un cornet à bouquin, il devança le pénaillon chez sa dulcinée, la foutit d’abord, et sachant le moment où sa révérence allait entrer, il s’amusa à foutimasser en l’attendant. Le père Théodore arriva donc, le frère parut effrayé ; que faire ? Le lit seul pouvait le dérober aux regards du pater ; il se fourra dessous. A peine il y fut, que le ventru Théodore était dans la chambre, qui s’annonça ainsi : bonjour ma couillardine ; viens me baiser. Je suis en train aujourd’hui, oui, je sens, au feu divin qui circule dans mes couilles, que ton aubaine sera triplée. Alors il se mit en devoir d’enconner ; mais, ô prodige ! Comme il enfilait