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Il allongeait un vit,
Ni trop court ni trop mince,
Claudinette en sourit,
Voyant ce vit de prince.
En cette circonstance,
Feignant quelque besoin,
Claudinette s’avance,
Et se trousser en un coin.
Claudinet sur le champ
S’approche par derrière,
Et d’un air touchant
Empaumer la bergère.
Posant sa main blanchette,
Sur son ventre reclus
Lui dit ma Claudinette,
Cette pine d’élu,
Se redresse en ce jour
Pour être ton partage,
Reçois-là mon amour,
Dans ta bien jolie cage.
Eh ! vîte en diligence,
Mets-le moi mon amant,
Je me pâme d’avance,
Dieux quel heureux instant,
Ah ! que tu t’y prends mal,
Que fais-tu de la sorte,
Oh ! le sot animal,
Il décharge à la porte
LA