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MARIE DE VALMONT.

mon amie, combien je me sais gré d’avoir été importune ; c’est à mes prières que mon Henri devra les jours de son père. Adieu, ma Pauline ; écris-moi, je te manderai ce qui m’arrivera d’intéressant.


LETTRE II.

La même à la même,

Je suis au comble de la joie, chére Pauline ! Edouard se rétablit de jour en jour, sa gaîté revient : je ne puis t’exprimer combien je suis heureuse. C’était hier ma fête ; M. de Limeuil me fît apporter, par mon fils, un écrin magnifique. Je fus étonnée et fâchée en même temps, car tu sais que jusqu’à présent j’ai refusé de porter des diamans. Il me pria de les porter ce