et l’humanisphère composé, c’est-à-dire l’Humanisphère considéré dans son individualité, ou monument et groupe embryonnaires, et l’humanisphère considéré dans sa collectivité, ou monument et groupe harmoniques. Cent humanisphères simples groupés autour d’un cyclidéon forment le premier anneau de cette chaîne sériaire et prennent le nom de « Humanisphère communal ». Tous les humanisphères communaux d’un même continent forment le premier maillon de cette chaîne et prennent le nom de « Humanisphère continental ». La réunion de tous les humanisphères continentaux forme le complément de la chaîne sériaire et prend le nom de « Humanisphère universel ».
L’Humanisphère simple est un bâtiment composé de douze ailes soudées les unes aux autres et simulant l’étoile (celui du moins dont j’entreprends ici la description, car il y en a de toutes les formes, la diversité étant une condition de l’harmonie). Une partie est réservée aux appartements des hommes et des femmes. Ces appartements sont tous séparés par des murailles que ne peuvent percer ni la voix ni le regard, cloisons qui absorbent la lumière et le bruit, afin que chacun soit bien chez soi et puisse y rire, danser, chanter, faire de la musique même (ce qui n’est pas toujours amusant pour l’auditeur forcé), sans incommoder