Page:Délices royales, ou le Jeu des échecs 1864.djvu/37

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traite, des combattants courageux le poursuivent, prêts à le saisir, et ses pieds s’embarrassent dans un filet inextricable. Alors sa puissance se change en ruine. Hélas ! qu’est devenu ce Roi ? Comment s’est éclipsée sa gloire ? Et son peuple qu’on foule aux pieds, d’où pourra-t-il tirer du secours pour repousser les nouvelles attaques du vainqueur ? Il est humilié, flétri, courbé sous le joug. Il tombe ; et voici le temps où le Roi son ennemi l’a dépossédé de sa gloire, et aucun de ses sujets ne lui a survécu. Chassé de ses domaines, dépouillé de ses honneurs, il reste seul et sans appui. Comment peut-il échapper à la mort ? — Mais l’autre souverain reste dans ses États, comblé d’honneurs, tandis que celui-ci meurt dans la douleur et la honte.

C’est ainsi que périront les ennemis de ce monarque ; tel sera le sort de tous ceux qui lui voulaient du mal. Mais ses amis seront brillants comme le soleil dans tout son éclat.