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foiblesse, ou plusot l’insufisance du chetif instrument, dont sa divine Providence a daigné se servir, pour les commencer, les soutenir & les mettre en l’état dans lequel on les voit à present.

Il est vrai, MONSEIGNEUR, que Vôtre Grandeur, sans avoir égard au sujet qui s’emploioit dans une telle entreprise, n’a rien épargné pour en faciliter les heureux succez ; puisque non contente de nommer pour cette œuvre un Directeur general (dont Elle m’a fait l’honneur de me donner le Titre, quelque indigne que j’en fusse.) Elle a encore établi un Bureau perpetuel, auquel on raporte toutes les afaires qui concernent les Ecoles. Et ce qu’il y a de plus digne de son zele, Elle a bien voulu contribuer à cet établissement pas des liberalitez & des dons considerables.

Comme vous étes, MONSEIGNEUR, le Primat de l’Eglise de France, aussi vôtre pieté Vous a porté à vouloir étre le premier Fondateur des Ecoles pour les Pauvres, aprés en avoir reconnu la Necessité & l’Utilité, par les Remontrances que je pris la liberté d’en faire ; & par l’essai que j’en avois déja fait pendant plusieurs années.

C’est sans doute, MONSEIGNEUR, ce qui n’a pas peu contribué à inspirer à nôtre Monarque tres-chrétien la pensée de semblables établissemens dans tout son Roiaume ; puis que sa Majesté étant informée des fruis que produisoient dans vôtre Diocese ceux qui y sont, Elle écrivit en 1686 à plusieurs Prélats, pour leur recommander le soin