Page:Démia - Trésor clérical, 1682.pdf/759

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noist quelque chose de pressé, particulierement pour la Religion, les mœurs ou scandal public, l’on s’adressera à Monsieur le Curé pour y pouruoir en attendant l’Assemblée ordinaire.

Il est à propos aussi selon les occasions, d’en prendre aduis de Messieurs les Officiers, ou des autres preposez des Cantons, qui ont plus d’experience.

L’on ne sçauroit apporter trop de soings & d’application à ces employs, non seulement par ce qu’ils vont au bien general de la Parroisse, & donnent exemple aux autres pour y apporter la mesme fidelité. Mais par ce qu’ils regardent Dieu au premier chef, & que tout ce qui se fait pour l’honorer & seruir le prochain pour son amour auec esprit de soubmission, est grand, & donne accroissement de merite & de benediction.

Le surplus de ce qui pourroit manquer en ceste instruction, peut estre suppleé par l’experience, La science de la visite des pauures restant purement, experimentale.

Maledictus qui facit opus Domini, negligenter.