Page:Démosthène - Œuvres complètes, Auger, 1820, tome 4.djvu/330

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NOTES.


sade en Macédoine pour iustifîcr leur conduite, et en même temps pour faire des plaintes. Philippe ne iit pas beaucoup d'attention à leurs apolo gies ; il exila même de sa cour le pocte Xénoclide, pour avoir logé cher lui l'orateur Hégésippc, que les Athéniens avaient mis à la tête de cette ambassade. Xénoclide était un poêle grec : on avait de lui des poésies morales et galantes. Il eut une passion violente pour Méera, contre qui Démosthène a fait un discours. Hégé.sippe était contraire à Philippe. On le croit auteur de la harangue sur Vllalonèse.

[m] Nous avons observé déjà que Gharës, général d'Athènes, avait beaucoup de vanité, mais peu de mérite. Il était ami de Démosthène, qui tâchait au moins de l'excuser, s'il ne pouvait le défendre.

[112] Démosthène, dans la harangue sur la couronne, dit qu'Eschine risquait pour ses jours lorsqu'il était comédien ; que les spectateurs lui avaient déclaré une guerre irréconciliable. Il y aurait ici une question à examiner, dont je laisse la discussion à d'autres. Pourquoi Eschine qui, sur le théâtre, ne jouait que les troisièmes rôles, et qui encore, suivant Démosthène, n'y brillait pas, se distinguait-il à la tribune, d'après le témoignage même de Démosthène, par le son éclatant de sa voix et la beauté de sa déclamation ?

[11 5] Eulhycrate et Laslhène, citoyens d'Olynlhe, dont il a déjà été question plusieurs fois, qui avaient vendu et livré leur patrie à Philippe.




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