Page:Désaugiers - Chansons choisies, 1861.djvu/31

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        Sur c’ réchaud où n’y a plus rien
        Mettez l’ fichu d’la d’moiselle ;
    Si l’ ling’ brûle, on n’ l’ enter’ra pas.
    S’il n’ brûle pas, ell’ a’ l’echapp’ra pas.
        Vous l’ voyez, aucune étincelle
        N’ vient contremander son trépas ;
                Or plus d’ débats ;
                Du haut en bas,
Gn’ a point za dir’, faut qu’ell’ saute l’ pas.



                        « Doucement
                        Dit l’amant,
                Qui guettait l’ moment,
Faut qu’ enfin l’ chap’let se débrouille :
                C’est moi qu’a tout fait,
                Grâc’ pour mon objet,
        Sinon j’ai là ma patrouille.
                Par son trépas
                D’un crim’ vot’ bras
                    Se souille ;
                Si ça n’est pas,
                J’ veux qu’ mon damas
                    Se rouille !
        — Mon Dieu ! comme il ment !
        Dit la pauvre enfant ;
    Ni vu, ni connu, j’t’embrouille. »



« Vite, à moi, mon régiment !
            En plein plan,