Page:Désaugiers - Chansons choisies, 1861.djvu/67

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LE PÉNITENT.

Si je rencontre une femme
Délaissée à ses ennuis,
Maudissant au fond de l’âme
Et ses devoirs et ses nuits
Supplanter le délinquant,
Me paraît toujours piquant.

LES PRÊTRES.

Absolvons (ter) ce pénitent,
Car nous en faisons tous autant.

LE PÉNITENT.

Partisan de la paresse,
Ami de l’oisiveté,
Quelque besoin qui me presse,
Je chante avec volupté :
« Travailler est assommant,
Et ne rien faire est charmant. »

LES PRÊTRES.

Absolvons (ter) ce pénitent,
Car nous en faisons tous autant.

LE PÉNITENT.

Lorsque, par hasard, je joue
La bouillotte ou le boston,
Toute laide, je l’avoue
Que soit cette passion,
J’aime mieux être, en partant,
Le gagnant que le perdant.