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rique, tant à raison de la compressibilité des corps que parce que la molécule fluide qui se constitue dans un milieu d’égales pressions, affecte spontanément cette forme ; l’atome, disons-nous, semble être confirmé dans cette forme sphérique par un nouveau système de cristallographie qui, en partant des formules atomiques des sels cristallisés, arrive à décomposer la figure géométrique du cristal, en un nombre entier de sphères dont les dimensions répondent aux éléments constituants.

L’atome a donc la même forme que la terre entière et les autres masses de l’espace. Harvey a rendu cette vérité populaire pour le règne animal, par sa célèbre formule : Omne vivum ex ovo.


(6) Tout changement d’état, tout travail moléculaire des corps, soit par le frottement, le choc ou la pression, produit de la chaleur, ou mieux, rend sensible une certaine quantité de calorique. Il suffit de se frotter les mains pour se convaincre de ce fait, et c’est par le choc ou le frottement que l’on se procure le feu.


(7) On sait que la faible température de deux cents degrés suffit pour enflammer l’hydrogène au contact de l’oxygène, et que la présence d’un fil de magnésium dans cette flamme lui donne un éclat éblouissant.

Les récents calculs de M. Faye établissent que la photosphère du soleil est d’une épaisseur de 10,000 lieues, ce qui, par rapport à la masse de cet astre, se trouve dans la même proportion que l’écorce de la terre comparée à son volume total.


(8) La transformation incessante des eaux de la surface en vapeurs, par l’action du soleil et du vent, et la réduction de ces vapeurs en pluies par le refroidissement dans l’atmos-