que je viens de faire d’une manière sommaire, on arrive facilement à la solution du problème ; on demeure convaincu que l’unité sociale consiste à donner l’essor aux deux sentiments les plus impérieux du cœur de l’homme : l’amour de l’ordre et l’amour de la liberté, à les accorder ensemble dans une union indissoluble ; on est convaincu, dis-je, que ce mariage si désirable ne peut avoir lieu que par l’association des forces et des intérêts.
C’est donc maintenant le principe de l’association qui devient le point de départ, le terrain commun des hommes de justice, de liberté et de progrès ; il ne leur reste plus qu’à en déterminer le mode. Je traiterai plus loin cette question ; je reviens en attendant à ma partie critique.
On se fait en général de très-fausses idées sur le pouvoir de la compagnie de Jésus ; ou on l’élève outre mesure, ou on en fait trop peu de cas. Les uns s’imaginent que tout le secret de sa force réside dans sa politique machiavélique, et qu’il n’y a qu’à mettre à nu cette odieuse politique pour écraser le jésuitisme. La victoire n’est pas tout