pierres, des cailloux roulés, sujet d’une longue digression, puis des grès, du quartz, de la pierre à chaux, des minerais de fer, des lithoglyphes ou pierres figurées, des stalactites, des dendrites, etc. Les fossiles accidentels sont les vrais corps organisés fossiles, et les pétrifications comprennent à la fois les reptiles, les poissons, les crustacés, les mollusques, les échinides, les annélides et les bois ou autres végétaux. Ces divers corps sont examinés successivement, mais sans description spécifique régulière, et une explication des planches est à peu près la seule partie de ce travail qui ait aujourd’hui quelque utilité.
De Hupsch[1], dans sa description des débris de grands
animaux nouvellement découverts, s’est occupé d’ossements
supposés provenir de Manates, de Phoques, puis de dents
de poissons, etc., trouvés aux environs d’Anvers, et l’on doit
à Rozin un Essai sur l’étude de la minéralogie avec des applications
particulières au sol français et surtout à celui de la
Belgique[2].
Environs de Maëstricht.
L’Histoire naturelle de la montagne de Saint-Pierre, près Maëstricht, publiée par Faujas de Saint-Fond, en 1799, et qui forme un volume in-f° accompagné de 54 planches de fossiles, n’est point, à proprement parler un ouvrage de géologie. C’est d’abord une simple description pétrographique très-succincte de la roche qui constitue cette colline, et ensuite celle des galeries d’exploitation qu’on y a pratiquées de temps immémorial pour en tirer des pierres de construction. Mais ce travail est intéressant au point de vue de la stratigraphie générale, parce qu’il est le premier qui ait traité spécialement de l’étage crétacé supérieur de cette localité devenue le type d’un horizon géologique particulier, et que les fossiles nombreux qui y sont figurés suffisent pour donner une idée de sa faune. C’est une monographie locale comme on n’en faisait guère alors, et qui a été en cela d’un bon exemple. L’histoire naturelle de la montagne de Saint-Pierre est un travail considérable, consciencieux, mais dans