de gisement exigent aussi des recherches plus difficiles et plus longues.
En procédant comme nous nous proposons de le faire, on s’avance avec toute sécurité, parce qu’on s’appuie constamment sur les faits les mieux observés et les mieux compris. C’est d’ailleurs aussi de cette manière que les connaissances paléontologiques se sont développées. Les fossiles des terrains récents sont les premiers, qui aient attiré l’attention des observateurs, tant à cause de leur position facilement accessible aux recherches que par leur nombre et leur bon état de conservation, tandis que ceux des terrains anciens n’ont été généralement étudiés que beaucoup plus tard.
Après avoir traité de l’histoire de la paléontologie stratigraphique,
des conditions physiques probables de la
vie aux diverses époques, de l’apparition des espèces et de
la manière de comprendre l’espèce elle-même, nous
passerons à la description du terrain moderne considéré
sous le point de vue organique. Dans l’étude des phénomènes
de l’époque actuelle nous insisterons particulièrement
sur les dépôts qui résultent de l’accumulation des
débris organiques, tels que les marnes et les sables à animaux
microscopiques, les îles et les récifs de coraux, les
bancs coquilliers qui se forment le long des côtes, quelquefois
au fond des lacs, les accumulations de végétaux,
soit sous forme de tourbe, soit sous celle d’immenses radeaux
à l’embouchure de certains fleuves, etc.
Importance relative des êtres organisés dans la composition de dépôts.
En cherchant à nous rendre compte de l’importance relative ou du rôle que joue chaque classe d’êtres organisés dans la composition de ces dépôts, nous verrons qu’il est en quelque sorte inverse de la place assignée,