Page:D’Archiac - Introduction à l’étude de la paléontologie stratigraphique - Tome 1.djvu/500

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l’Introduction que nous avons reproduit, les auteurs donnent encore (p. 79) le titre et le texte mêmes des articles V et VI de leur travail de 1808, en disant : Le terrain gypseux est placé immédiatement au-dessus du calcaire marin, et il n’est pas possible de douter de cette superposition. Comment cette erreur de 1808 a-t-elle été si littéralement répétée en 1821, alors que l’intercalation du calcaire siliceux était constatée ?

La concordance n’est pas plus exacte entre l’article VII (p. 94), des grès et sables marins supérieurs, et le deuxième terrain marin du tableau précité. Celui-ci comprend, en effet, les diverses couches de marnes marines que, dans leur description (p. 91), les auteurs ont continué à mentionner à la suite du deuxième terrain d’eau douce. Comme précédemment, les caractères minéralogiques les ont influencés aux dépens de la communauté d’origine des dépôts, et l’on ne comprend pas pourquoi l’arrangement de 1811 n’a pas été suivi comme étant de beaucoup préférable.

Ici encore les sables et les grès supérieurs au calcaire grossier, mais inférieurs au calcaire siliceux et au gypse dans le nord du bassin, depuis les environs de Villers-Cotterets, de Thury, de Betz, de Lévignan, de Nanteuil, d’Ermenonville, de Senlis, etc., sont rapportés à cet étage des sables et grès marins supérieurs, comme ceux de Montmartre, de Romainville, de Sannois, de Montmorency, etc., de sorte que les trois grès admis dix ans auparavant sont reproduits ici avec cette différence que leur désignation est plus exacte. Le premier grès est celui qui est inférieur au calcaire grossier et recouvre les lignites, le second, celui qui surmonte le calcaire grossier lui-même, le troisième, celui qui s’étend sur la formation du gypse et des marnes qui l’accompagnent. La seule confusion qui subsiste encore dans ce classement provient de ce que l’on a continué de réunir à ce dernier horizon les gisements que nous venons de rappeler et qui appartiennent au second.

Dans la description de la troisième formation d’eau douce, Cuvier et Brongniart confondent toujours la meulière de la Ferté-sous-Jouarre, qui appartient en réalité à leur seconde formation,