Page:D’Archiac - Introduction à l’étude de la paléontologie stratigraphique - Tome 1.djvu/503

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des géologues, mais bien par les notes importantes que le dernier de ces savants a placées à la fin de chaque article, notes dans lesquelles il recherche, et signale avec beaucoup de sagacité et une grande sûreté de coup d’œil toutes les localités, étrangères au bassin de la Seine, qu’il a observées lui-même ou sur lesquelles il avait des renseignements assez exacts pour les mettre géologiquement en parallèle et établir leur synchronisme avec les dépôts de ce bassin.

Par des rapprochements presque toujours heureux qui étendaient ainsi à une grande partie de l’Europe occidentale des vues limitées d’abord à une si petite région naturelle, Alex. Brongniart a donné à l’œuvre, commune dans l’origine, un caractère particulier d’une plus grande valeur que le travail primitif, qui, ainsi que nous l’avons fait remarquer, ne se distinguait pas par son mérite stratigraphique. Nous avons déjà cité un passage de l’Essai sur la géographie minéralogique des environs de Paris, où l’on pouvait dire qu’était exprimée implicitement toute la théorie de nos jours sur l’indépendance paléozoologique des formations et les modifications partielles et successives des êtres organisés dans chacune d’elles, mais on pouvait dire aussi que l’application de ce principe n’ayant pas encore été faite sur de grandes étendues de pays on a des points fort éloignés les uns des autres, sa généralité n’était pas prouvée. Mais ici les notes ajoutées par Brongniart répondent victorieusement à toutes les objections, et les faits ont pleinement justifié ce qu’il dit à ce sujet.

« Le développement des êtres organisés (p. 166, nota) suppose une longue série de siècles ou au moins d’années

    principales substances minérales qui se trouvent dans le département de la Seine et sur leur utilité dans l’agriculture et les arts justifient leur titre et n’ont absolument rien de géologique (Mem. d’agriculture, etc., publiés par la Soc. d’agriculture, vol. IV, p. 340, an X). il en est de même d’une note d’Alex. Brongniart sur la colline de Champigny et d’une autre de Gillet de Laumont sur plusieurs produits siliceux. (Journ. des mines, vol. V, p. 487 et 492, 1796-97.)