jusqu’à un certain point les ossements de vertébrés enfouis
dans ses couches. Tels sont ceux de la pierre à plâtre des environs
de Paris.
Chaux fluatée.
La fluorite est signalée comme ayant remplacé le test des
coquilles et des tiges de crinoïdes dans le calcaire carbonifère
du Derbyshire. Elle est très-répandue dans les coquilles du
lias des environs d’Avallon.
Chaux magnésienne.
La chaux magnésifère et la dolomie, substituées au carbonate
de chaux ordinaire, est probablement le résultat du métamorphisme
de ce dernier, dû à quelque circonstance locale. Certains
polypiers dévoniens de Gérolstein, dans l’Eifel, et des
Oursins, signalés dans la craie de Tercis, près Dax, seraient
dans ce cas.
Barytine.
Quelquefois, le sulfate de baryte a remplacé le test calcaire
des coquilles et des polypiers. Telles sont les Astrées,
assez fréquentes dans un sable argilo-ferrugineux et feldspathique,
sorte d’arkose reposant sur le granite, non loin d’Alençon,
sur la route de Mortain. La barytine a remplacé le test des
Bélemnites dans le calcaire magnésien de Nontron, suivant
M. Delanoüe. Plusieurs localités d’Angleterre ont offert la
même particularité. Cette substance est fréquente dans les fossiles
du lias qui avoisine l’arkose et les filons de granite du
Morvan.
Célestine.
On cite également des fossiles changés en sulfate de strontiane,
mais plus rarement qu’en sulfate de baryte.
Nacrite.
On a rapporté à cette substance, voisine du talc, celle qui a
remplacé les empreintes végétales du terrain houiller de la
Tarentaise ; nous ne sachions pas qu’aucune analyse en ait été
faite.
Silice.
La silice est la substance fossilisante par excellence ; on la retrouve partout, sous une multitude de formes et dans tous les terrains. À l’état de quartz, d’agate, de cornaline, de calcédoine, de sardoine, de silex pyrômaque et corné, elle a contribué à la conservation des formes des parties solides des corps organisés. Ses dissolutions ont pénétré le test poreux des coquilles, ou bien en a moulé complètement l’intérieur, particulièrement