Le blé à la mère, et la fille au garçon !
Le blé à la mère, et la fille au garçon !
La marche, peu à peu, devenait ardente. Plus de poussière sous les talons ; le rire enlevait le pas.
— Lors, cria le roi en courant aux ailes, la marâtre et la fille s’en retournent en leur maison ; mais la mère oublie la sentence, renvoie le violoneux, et oppose encore mille empêchements. Tous vous savez ce devis pour l’avoir poussé en cadence sur les hauts remparts de maintes cités poitevines. Que les anspessades toulousains l’entonnent, je ferai moi-même les répons.
Chant des anspessades
Je veux, maman, me marier cette année.
le roi, aigre et comique, les bras levés. (Parlé).
Ma fille, nous n’avons pas de pain !
l’armée, se precipitant à la suite du roi (Parlé.)
Mon Dieu, de pain ! Seigneur, de pain ! Le boulanger
nous en prêtera, ma mère !
Chant des anspessades
Je veux, maman, me marier cette année.
le roi, d’une voie forte et farouche (Parlé.)
Ma fille, nous n’avons pas de vin !