coup traître leur arracha à toutes les deux de véritables cris de damnées. Les spectateurs et surtout les dames applaudirent de plus belle, ce qui encouragea ce jeune criminel à récidiver.
Quand la séance fut terminée, on nous fit défiler devant le tableau vivant qui passait et repassait devant nos yeux. Les deux victimes geignaient pitoyablement ; elles avaient le feu par tout le corps. Les fesses plus maltraitées ressemblaient à deux soleils couchants constellés de taches rouges.
Le jeune barine, seul de la société qui avait assisté à la séance, était resté là, se délectant à la vue des corps nus qu’il avait si bien accommodés.
La plaque tourna ainsi pendant un bon quart d’heure. Lorsqu’on les détacha, elles gémissaient encore à fendre l’âme. On les conduisit dans leur chambre.
Le jeune barine les y suivit et poussa le verrou. Que se passa-t-il entre ces trois personnes, entre le bourreau et ses victimes ? On ne le sut pas tout de suite, mais le jeune maître ne sortit de là que deux heures après.
Les deux amies eurent des soins dont, à l’ordi-