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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/153

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traités. Au lieu de les séparer, comme il en avait l’intention, on les mit ensemble dans une chambre isolée. Elles furent dispensées de toute besogne pendant huit jours jusqu’à la complète guérison de leurs fesses meurtries, que deux femmes de chambre leur fomentaient deux fois par jour.

Cette faveur inusitée avais bien lieu de nous surprendre, surtout après la torture infligée par le jeune barine aux deux filles nues sur le pilori. D’ailleurs depuis ce jour désastreux pour les fesses des deux amies, je n’eus pas l’occasion de revoir leurs postérieurs troussés jusqu’à mon départ du château. Si on les fouettait c’était en particulier, mais jamais en public.

Le jeune maître les avait suivi dans leur chambre pour leur reprocher leur inconduite, leur promettant de les séparer, et que si jamais il les retrouvait ensemble, il ne leur laisserait pas un morceau de peau sur les fesses.

Mais pendant qu’il les sermonnait, elles étaient toutes nues, et il était lui-même dans un état de surexcitation qui ne lui permit pas d’aller plus loin dans sa ha-