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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/199

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m’applique ainsi une trentaine de claques, qui me laissent, quand je m’en vais, les fesses rouges et brûlantes, qui le lendemain sont toutes bleues.

Hier le Duc n’assistait pas à l’essayage. J’allais partir sans avoir reçu la dose accoutumée, quand il entra sans frapper.

— Vous arrivez à propos pour châtier cette petite pécore, qui n’a commis que des maladresses aujourd’hui. Vous pourrez augmenter la dose pour qu’elle s’en souvienne mieux la prochaine fois.

Cette arrivée inattendue me glaça d’effroi. La Duchesse me troussa, et le Duc se mit à gifler mes fesses nues avec un entrain de diable. Il me fessa comme jamais il ne m’avait fessée. Je sentais des picotements à fleur de peau à chaque claque qui me froissait la chair. On aurait dit des piqûres d’épingles. Je me démenais comme une possédée, poussant des cris de détresse. Il m’appliqua ainsi une cinquantaine de claques sévères.

Quand il fut sous les fesses, il s’avisa de me gifler les cuisses, mais avec une telle violence, qu’après une douzaine de claques