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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/210

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qui me cuisirent toute la journée et toute la nuit.

Oh ! je sais comment elle fouette, ma maîtresse. Ses filles de chambre ne sortent jamais de ses mains sans avoir les fesses écorchées après quelques coups de cordes, comme elle sait les appliquer.

Nous étions là depuis trop longtemps déjà. Je m’échappai en courant, après lui avoir mouillé les doigts, car il me branlait pendant les histoires qu’il me faisait. Mais je me demandais quand nous aurions l’occasion de nous rencontrer ailleurs, pour qu’il pût enfin prendre mon pucelage.

Cette occasion ne vint pas. Nous continuions nos relations dans le corridor à la hâte. J’y prenais tous les jours plus de plaisir, quand elles furent brusquement interrompues par une véritable catastrophe.

Il me raconta à notre prochaine rencontre pourquoi la marquise le fessait quand l’envie lui en prenait. Une fessée sur le cul du jeune garçon l’excitait au dernier point. Dès qu’il était parti, elle appelait à son secours deux filles de chambre qui se tenaient dans l’alcôve, et qui avaient un