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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/271

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des fesses de géante. On voyait à côté celle qu’on venait de fouetter. On distinguait si bien le trou percé dans le bas entre les fesses écartées qu’on aurait pu en compter les plis. La grotte avait dû être maltraitée, les lèvres étaient tuméfiées.

La fouetteuse aussi paraissait une géante. Les cordes semblaient très longues et très fortes pour pouvoir embrasser la vaste circonférence qu’elles flagellaient. Elles retombaient avec une violence extrême. On entendait les coups assénés mêlés aux cris de rage. On voyait si distinctement les énormes fesses bondir, se soulever et s’écarter, qu’on aurait presque pu compter les poils qui encadraient le trou de balle, comme on dit à Montmartre et qui continuaient par deux mèches soyeuses, qui frisaient en bordure longeant les deux grosses lèvres rouges entre les cuisses, où les cordes venaient les cingler avec fureur, au grand dommage de ces parages si fragiles. On voyait des gouttes de sang dans les poils.

Mais en ce moment je ne vis plus rien, je n’entendis même plus les cris, ni mon enfileur non plus sans doute, car je jouis-