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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/308

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II

CHAIR À PLAISIR ET À FESSÉES.



D ans l’après-midi du troisième jour une fille de chambre ouvrit la porte de l’atelier sans frapper, criant : « Vera » ! À l’appel de son nom, une grande fille blonde de dix-huit ans se leva, posa son ouvrage sur sa chaise, et se dirigea vers la porte, qui se referma derrière elle.

— Encore un client pressé, à moins que ce ne soit une cliente.

J’ouvris de grands yeux étonnés, interrogeant de l’œil mes compagnes dont l’une se chargea de me renseigner.