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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/341

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pendant que le général enserrait le corps de la pucelle dans ses bras, vint l’aider à entrer. Pendant que je tenais la pointe sur les bords, elle tirait avec ses doigts sur les lèvres à les déchirer. Le gland pénétra, cherchant à se faufiler, mais il resta à l’entrée.

Il ressortit. Elle enfonça son gros doigt dans l’hiatus. On voyait qu’elle essayait d’élargir la membrane. Elle réussit enfin à en déchirer un coin, car la pucelle fit un soubresaut, et le doigt reparut ensanglanté.

Je remis le gland entre les bords toujours écartés par les dix doigts. Cette fois, après quelques coups de cul, la verge finit par se loger, élargissant la déchirure, car on voyait la croupe de la pucelle se tordre de douleur. Il navigua un grand quart-d’heure avant de débarquer son lest au port, d’où il revint la verge ensanglantée.

Nous dûmes lui faire la toilette, et je vous assure que ce n’était pas ragoûtant. Puis nous dûmes faire celle de la pauvre Mina, dont la gaîne saignante ensanglanta le premier bain. On dut en tirer un autre, dans lequel nous la laissâmes. On nous