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Page:D. - Mémoires d’une danseuse russe, 1893.djvu/351

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Le frère s’était installé devant la croupe cramoisie, qu’il fessait maintenant, appliquant des claques bruyantes, pour que le fouteur put jouir à son tour de la gigue dansée par ce gros postérieur carminé, qui bleuissait sous les gifles, tandis que la chanson de la fustigée montait à l’aigu.

Ils la prirent ensemble par les deux bouts dans cette posture, joutant l’un à l’orient, l’autre à l’occident, la secouant comme un prunier. Quand ils sortirent le foutre ruisselait par les deux issues, se rejoignant sur les cuisses.

Avant de la délivrer, ils reprirent, l’un les verges, l’autre le martinet, et ils recommencèrent la double fessée sur les fesses et sur les cuisses. C’était maintenant de véritables vociférations, les verges entamaient la peau.

Ils sortirent, me renvoyant et laissant là Nadia, à laquelle on envoya deux filles de chambre. Elle faisait une telle musique assourdissante, qu’elles l’y laissèrent deux heures, tout le temps que dura la chanson.

Je restai jusqu’à vingt ans dans cet