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Page:D - Jupes troussées, 1889.djvu/141

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— 131 —

Mais sœur Tourment, le visage empourpré.
L’œil plein de feu, brillant, presque égaré,
Ne paraît pas près de lui faire grâce ;
      Dans son ardeur que rien ne lasse,
      S’acharnant sur le cul zébré,
      Qui se trémousse et se démène,
      Elle le crible à tour de bras,
      Fouillant les plus secrets appas,
Adroitement cinglant dans son domaine,
Le boutonnet, dès qu’il montre le nez.
Le gros derrière en bonds désordonnés
            Plaisamment se tortille,
À chaque coup qui froisse le satin.

Pendant que gémit la pauvre fille,
      Redoublant d’ardeur, la nonnain
      La fustige et la catéchise :
      « Flic, flac, eh ! bien, est-ce aussi bon,
      Que le péché de gourmandise,
Qui vous valut cette fessée, ô Lise ?
      Flic, flac, et ceci donc ?
      C’est encor meilleur, je l’espère.
            Tantôt notre bon père,
            En guise de bonjour,
      Vous dira deux mots à son tour.
      Flic, flac, ah ! vous sentez la chose !