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férations, dirigés partout, dans la raie, entre les cuisses, cinglant les petites lèvres du minet ; chaque fois que les lanières atteignent l’endroit sensible, Rosine pousse des cris aigus, annonçant qu’elle est touchée au vif.

Bientôt, cependant, bien que la correction augmente de sévérité, la victime semble s’apaiser, ses cris se changent en plaintes, les plaintes cessent, puis ce sont des gémissements entrecoupés de tendres soupirs ; et je soupçonne la mignonne d’éprouver en ce moment une sensation plutôt agréable que douloureuse. Enfin, après une grêle de coups furieux, Juliette lâche l’instrument, et se tord pantelante dans mes bras, tandis que je l’inonde de mes faveurs.

Quand nous sommes dégagés, nous remarquons que les cuisses de Rosine sont mouillées ; Juliette me regarde en riant. Nous passons devant ; en nous penchant, nous voyons le petit bouton vermeil, encore palpitant, qui a mis le nez dehors, et tout autour on voit des perles briller suspendues aux frisons noirs qui entourent les bords de la grotte.

Je regagne le cabinet ; la maîtresse, après avoir réparé son désordre et refait sa toilette, fait reprendre ses vêtements à la fustigée, et