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chaque fois les bords plus mouillés, le bouton plus agité, les lèvres bâillant plus larges, tandis que les aimables propriétaires de tous ces trésors roucoulent amoureusement, jouissant sans interruption, délicieusement remuées, ne cessant de palpiter que quand il y a une demi-heure que je les comble de mes ineffables caresses.

Cette fois, les mignonnes fatiguées s’endorment à mes côtés, se serrant contre mon corps, Le lendemain je fus réveillé par un bruit de baisers ; mes deux amoureuses se becquetaient par-dessus ma figure. « Eh ! bien, et moi, égoïstes, m’écriai-je. Part à trois, s’il vous plaît ! » Les mignonnes se jettent sur moi, m’embrassant des deux côtés à qui mieux mieux, si bien que je ne sais où donner de la tête. Enfin, Miss Pirouett, qui doit nous quitter, implore pour elle, le jeu de la quille ; seulement pour y ajouter un peu de piment, elle veut s’installer sur moi, tandis que Mercédès, accroupie sur ma figure, les fesses ouvertes pour me présenter son petit trou noir, lui