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Je délace le corset de la duchesse, en couvrant de baisers les deux beaux jumeaux, blancs et gros, qui palpitent sous mes lèvres ; je retire le corset, et, plongeant dans l’entrebâillement de la chemise, je mange la belle gorge de caresses. Le pantalon est descendu et retiré ; je dénoue les cordons de la chemise, qui glisse le long du corps, s’arrête à la saillie des hanches, pour glisser ensuite jusqu’aux pieds, autour desquels elle s’enroule, laissant tout nu ce beau corps potelé, aux rondeurs de marbre, à la peau veloutée comme un duvet de pêche, garnie au bon endroit, d’une superbe toison noire, que je salue d’un baiser prolongé.

Dolorès réclame à son tour mes soins. Je quitte à regret le splendide corps que je viens de mettre à nu, pour celui de son amie, qui attend à côté, et que je dépouille par le même procédé. Au fur et à mesure que je dévêts ce beau corps, les appas que je découvre me rappellent par leur forme, par le ton, par leurs dimensions, les appas de la duchesse, et quand la seconde est toute nue, de la tête aux pieds,