Aller au contenu

Page:D - Lèvres de Velours, 1889.djvu/193

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
— 189 —


la toison, puis je les vois ployer sur les genoux, elles vont s’affaisser, se disjoindre. Mercédès pousse Cécile, la renverse sur le bord du lit et, penchée sur elle en avant, elle lui mord les lèvres, en se frottant comme une enragée et en pissant de plaisir. Quand elles se séparent, des perles de rosée coulent le long de leurs cuisses. Je n’ai pas voulu porter l’offrande de ma langue au bas de la croupe de la comtesse, pour ne pas la réveiller de son doux rêve de Lesbienne.

Maître Jacques se dressait furieux. Les mignonnes en se retournant, le voyant ainsi braqué, viennent le caresser, Mercédès me prend par un bras, Cécile par l’autre, et les deux mignonnes m’entraînent vers le lit. « Il faut le mettre à la mignonnette, me dit la comtesse ; seulement, je veux diriger les ébats. Vous allez la prendre en levrette ; j’offrirai en même temps le concours de ma langue au petit boutonnet puis quand ça viendra, nous remplacerons la langue par le bout du doigt, car je veux avoir sous les yeux son joli petit museau rose, pour