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une main douce et potelée, en retire maître Jacques tout contrit, mollet, le couvre de baisers, et le prend tout entier dans sa bouche ; le gaillard réchauffé retrouve un peu de force, et se laisse faire, sans penser à mal ; d’ailleurs, je comptais bien que l’ardente gougnotte aurait son compte, avant que maître Jacques fût en état de demander le sien. J’avais compté sans l’habileté de l’ouvrière, sans la douceur du moëlleux velours qui court sur ma verge ; et quand son clitoris se mouille sous mes lèvres, se tordant de plaisir, elle promène si délicieusement ses lèvres sensuelles sur la peau tendue, et aspire si amoureusement le gland dans son petit four bien chaud, qu’il y lance soudain sa brûlante liqueur, que les lèvres de la sangsue tirent goutte à goutte, suçant peu à peu, prolongeant une indicible volupté, tandis que sous ma langue vibre toujours le clitoris palpitant.



Lèvres de Velours, vignette fin de chapitre
Lèvres de Velours, vignette fin de chapitre