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Page:D - Lèvres de Velours, 1889.djvu/40

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vient se tordre avec les mines les plus amusantes.

Quand les deux autre brunes, toutes les deux, ont dansé leurs pas isolés, retirées au fond de l’appartement, elles quittent leurs robes de gaze, et toutes les quatre ensemble, elles viennent recommencer toutes nues leur ravissant exercice, deux dansant en avant, les deux autres à reculons, nous offrant ainsi sous tous ses aspects, le double attrait simultané de la danse lascive des almées. Tout le corps danse à la fois, les fesses se remuent, se tortillent, se tordent, se froncent, s’écartent, se referment, faisant une énorme saillie au bas des reins cambrés ; les seins palpitent, sautent sur la gorge, montent et descendent, suivant les mouvements de la respiration agitée des danseuses, le ventre ondule, se tortille, entre, ressort dans un dandinement lascif, les genoux fléchissent, les cuisses s’écartent, les Almées s’accroupissent, montrant tous leurs appas élargis ; elles se relèvent, bondissent, battent des entrechats, et terminent par des contorsions lascives, formant pour finir un