boute aux siennes, et je laboure mon joli champ,
avec un peu de difficulté d’abord puis, plus
aisément, et enfin sans trop de peine. Quand
je pousse la croupe en avant, le couple chancèle,
revient quand je me retire, suit tous mes
mouvements, tandis que le vagin de l’empalée,
dilaté par la verge factice qui le fouille, rétrécit
le canal que j’occupe quand elle pénètre, m’y
laissant plus à l’aise quand elle se retire. Les
croupes mouvantes, qui nous environnent et qui
bondissent sous nos yeux, se rapprochent, rétrécissant
le cercle peu à peu, et bientôt sont si
près de nous, que, si elles respiraient, nous sentirions
leur haleine. Enfin, les chairs nues nous
pressent de tous les côtés, et nous frottent agréablement ;
elles se serrent de plus en plus ; bientôt,
elles gênent tellement nos mouvements, que
nous nous écroulons comme un château de cartes,
et nous terminons la manœuvre dans un
pêle-mêle de chairs palpitantes, brûlantes et
secouées par des transports spasmodiques. Ma
verge, écrasée dans son fourreau, incapable de
faire un mouvement en avant ou en arrière, ne
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