Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/106

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descend vers la gorge, mordille les seins, roule les boutons sous sa langue, parcourt le blanc satin, franchit le milieu, pour recommencer sur les reins de Lola ses aimables incursions, s’arrêtant sur les hémisphères, où elle laisse les empreintes de ses dents, gagne la gorge d’Agnès, y fait une petite station, descend le long du ventre jusqu’à l’obstacle qu’elle franchit encore, glisse le long des reins satinés de Lison, dont elle fait rougir les fesses, en les pinçant entre ses doigts, descend sur les appas de Blanche, et, quand elle est en bas, elle caresse un moment la princesse, fait le tour de mon corps, me détache deux claques sur les fesses, puis, remontant vivement à l’échelle, elle saute à califourchon sur les reins de Lola, s’accroche aux montants, et, la bouche sur les seins de Mina, elle se remue comme une endiablée sur la large croupe qu’elle étreint entre ses cuisses, secouant toute la grappe humaine sous ses bonds désordonnés, retombant avec fracas. Tantôt elle chevauche comme un homme, tantôt elle se frotte comme une chatte amoureuse, et quand des contractions spasmodiques modèrent ses élans, elle