chairs blanches et roses, sur lesquelles courent des frissons avant-coureurs de la volupté, sont pour nos yeux un bien attrayant tableau. Mais la cadence remarquable de ces croupes mouvantes est rompue, et chacune se livre à un train démesuré. Celle-ci bondit sur le ventre, faisant claquer les chairs ; celle-là se remue sur la quille, engloutie jusqu’au bout, ondulant des fesses ; l’autre, par une succession rapide de coups de cul, l’avale et le vomit. La princesse, les yeux fixés sur le ravissant spectacle, manie régulièrement l’instrument dans son vagin, je fouille vigoureusement l’aimable gîte qui loge mon priape, et bientôt les parois qui se resserrent, étreignent fortement le prisonnier, qui décharge, étranglé dans sa gaine, sans pouvoir y faire un mouvement, tandis que la princesse, qui a tourné la tête, me prend les lèvres, un peu gênée dans cette position fatigante, et me mord jusqu’au sang, quand son corps se tord entre mes bras. Le sextuor pousse en même temps des soupirs enchantés. La princesse, qui s’est dégagée, contemple un moment ces belles croupes immobiles, qu’on dirait privées de sentiment. Soudain elle
Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/132
Apparence