Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/156

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offre de résistance, bien que, toujours complaisante, elle m’aide de ses doigts. Enfin je m’y loge, et je commence dans le réduit un va-et-vient lent, mesuré, cadencé, poussant le corps en avant quand mon ventre vient s’appliquer contre les fesses, le ramenant quand je me retire, obligeant la belle à me suivre dans mes mouvements. Parfois je reste collé contre la mappemonde, goûtant un plaisir indicible à sentir la chaleur de ces opulents hémisphères qui émergent des deux côtés de mes flancs ; et c’est dans cette position que je sens que les mignonnes goûtent bientôt de suaves transports, sans que je perde rien de mon sang ni de ma vigueur, n’étant pas arrivé au but avec elles. Quand l’extase est finie, et que je me dispose à recommencer, la comtesse veut manœuvrer d’une autre façon. Elle se relève doucement, avec mille précautions, pour que je ne perde pas ma situation dans le derrière ; nous descendons du lit, et nous nous transportons, elle, me conduisant, moi, emboîtant le pas, toujours collé à ses fesses, devant une glace en pied. Là, empoignant la blondinette, elle la fait basculer, les jambes