Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/29

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rouetter la belle fille nue, je prends les deux hémisphères à pleines mains, indiquant le côté que je choisis. La comtesse se voyant départir le lot qu’elle préfère, me remercie d’un sourire ; puis, faisait incliner Mina, elle me fait considérer, le nez sur l’objet, que la mignonne est vierge de ce côté, comme de l’autre d’ailleurs, ajouta-t-elle. C’était un bien doux sacrifice à accomplir, et je voyais que je n’aurais pas besogne facile pour cet étroit réduit. M’agenouillant devant la belle mappemonde, j’essaie, après avoir humecté les bords du sanctuaire et la tête de mon outil, de percer l’orifice ; mais j’ai beau m’escrimer, je reste à la porte. La comtesse, qui me regarde opérer, s’amuse de l’inutilité de mes efforts. Je sentais que la soubrette, malgré son air soumis, s’y prenait moins que je n’aurais cru. Après un quart d’heure de vaines tentatives, je craignais d’être obligé de renoncer à mon entreprise, quand la comtesse, reprise sans doute du désir d’assister au divertissement, disparaît un moment dans la chambre voisine, et revient bientôt, suivie des deux autres soubrettes, complètement nues. Elles ont sans doute