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Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/51

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vités ; moi, bandant comme un capucin, elle toute énamourée. Nous sommes, enfin, pressés d’apaiser notre fringale d’amour. Les soubrettes accourent toutes nues, les pieds dans des mules ; elles se précipitent, nous tendent les peignoirs de toile bien chauds, dont elles nous enveloppent le corps, plaquant la toile à coups de plats de main. J’aide Mina, qui éponge la comtesse par devant, pendant que Lison la sèche par derrière ; et que Lola me rend toute seule le même office. C’est surtout aux appas rebondis que je donne mes soins, pressant la gorge d’une main, palpant les fesses de l’autre, m’égarant entre les cuisses, ou dans la raie, qui coupe en deux la mappemonde. Puis, quand la comtesse sort de son peignoir, livrant toute droite son corps nu aux soubrettes, qui l’essuient avec de fines serviettes, je veux aussi me rendre utile. Lola me court après, pour m’essuyer aussi. Tant que sa main se promène sur mes reins, sur mes fesses, sur mes cuisses, je sens une démangeaison sur tout le corps, qui se manifeste chez maître Jacques ; et quand Lola, pressant les rouleaux dans sa main gauche, prend l’engin dans l’autre main pour l’essuyer,