Page:D - La Comtesse de Lesbos, 1889.djvu/81

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Lison chatouille et mordille les petits pieds qu’elle tient dans la main gauche ; la dextre a disparu ; à l’agitation du bras, je comprends qu’elle n’est pas inactive, et le sourire qui illumine ses traits, me confirme dans ma croyance. Moi seul, hélas ! je languis dans ma solitude, et Dieu sait pourtant si je suis en état de me bien comporter. Je suis si bien même en état, que bientôt, ne pouvant plus tenir en place, je me décide à aller aider Lison, à convertir en duo d’amour son plaisir solitaire. Je quitte ma cachette, je me précipite vers le groupe ; Lison qui me voit venir, la queue au vent, devinant mon envie, laisse un moment son ouvrage, lève les fesses, entr’ouvre les bords du sanctuaire, et me reçoit, sans trop de peine, dans son vagin lubréfié. Elle reprend aussitôt sa besogne sur les petits pieds de Blanche, tandis que je fouille son four brûlant, accroché aux aimables saillies du devant. Je craignais d’être venu trop tard pour prendre part à la fête, mais j’étais si rapproché du but quand j’entrai en danse, que maître Jacques crachait dans le réduit, en même