coups. « Plus fort, » dit la fustigée. La comtesse, gênée par ses vêtements, et ne sentant pas le courage d’abîmer ce beau satin velouté, passe l’instrument à Lola. Pour ne rien perdre du spectacle, je me transporte, avec mon précieux fardeau, vis-à-vis d’une glace, qui réfléchit la belle croupe épanouie, bien disposée pour recevoir le fouet. Lola lève l’instrument, les lanières s’envolent et retombent sur les fesses, d’abord doucement, sans grande douleur pour la patiente, puis, plus sévèrement, avec une lenteur mesurée, maintenant plus fort, plus vite ; le gros cul se démène en mines plaisantes, montant et descendant en cadence ; le vagin qui suit tous les mouvements du derrière, lâche à demi la colonne, quand le cul s’élève, l’engloutit toute quand il redescend, l’avalant ou la vomissant, suivant qu’il va ou vient avec un clapotement continuel. Lola prend goût à la chose : le teint animé, les yeux luisants de luxure, la lèvre émue, le nez gourmand, elle redouble sur le derrière, qui rougit sous les coups de lanières, et se secoue en bonds désordonnés, pendant toute la mesure, puis, s’arrêtant soudain, le ventre collé sur mon
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Apparence