Page:D - Le marbre animé, 1889.djvu/109

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Russe ne bronche pas, malgré la douleur qu’elle doit ressentir ; je me penche sur elle, je la soulève un peu dans mes bras, je me colle à ses lèvres, pour étouffer ses cris, et arcbouté à ses épaules, tandis que la princesse tient ses cuisses écartées, je pousse vigoureusement, je sens que ça craque, je pousse encore, je donne trois ou quatre coups de reins, et je pénètre jusqu’au fond du sanctuaire, en mordant les lèvres de la mignonne, qui se tord de douleur sous mon corps. Après quelques allées et venues, je lance ma mitraille dans le fond de la gaine.

Mon membre, qui n’a rien perdu de son ampleur dans le fourreau brûlant, y recommence sur-le-champ sa rude besogne. Cette fois la pucelle joignait ses soupirs aux miens, et roucoulait tendrement. Quand je sortis de la lice, la lance toute ensanglantée, la princesse jetant les yeux sur