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CHAPITRE VI



LA PARESSEUSE




Serai-je plus heureux, cette nuit, avec cette adorable pose, dans laquelle on tient embrassés tous les appas d’une belle maîtresse, où le corps se colle à celui de l’amante, comme le lierre au chêne, et si peu fatigante, qu’on l’appelle la „paresseuse”? Étendu auprès de ma beauté, qui me tourne le dos, couchée sur le flanc gauche, ma peau s’attache à la sienne, ma poitrine est contre son dos, mon ventre contre sa croupe large